Ce vendredi a eu lieu un atelier de présentation de l’état des lieux de l’agriculture numérique à Madagascar. « L’objectif est de partager les résultats de l'analyse de l'agriculture numérique à Madagascar et de recueillir les suggestions des différentes parties prenantes afin de les inclure dans la stratégie nationale de digitalisation des services agricoles » ont indiqué les organisateurs de l’atelier.
On sait en outre que cet atelier fait partie du projet de la FAO consistant à l’appui de l'innovation et la digitalisation des systèmes agroalimentaires. Les acteurs du secteur agricole sont en effet unanimes sur la nécessité de la digitalisation des services agricoles car elle constitue un outil incontournable pour la transformation et l’amélioration de l’agriculture de Madagascar.
Le Ministre Tahina Razafindramalo, en charge du développement Numérique, de la Transformation Digitale, des Postes et Télécommunications (MNDPT), a partagé lors de cet atelier que les outils numériques se retrouvent au carrefour des visions des autorités, notamment en matière d’autosuffisance alimentaire et la modernisation de Madagascar. C’est dans ce cadre que le ministère, en tant que « département transverse », apportera son expertise sur les initiatives et les projets de création de plateformes d’échanges numériques qui sont en cours de mise en œuvre pour faciliter l’accès aux informations, impliquant également le Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage (MINAE).
Pour rappel, cet atelier s’est déroulé seulement quelques jours après la tenue d’une rencontre d’échanges entrant dans le cadre du projet Agritech. L’événement, organisé conjointement entre les Ministères chargés respectivement de l’Agriculture et du développement Numérique, de la Transformation Digitale, des Postes et Télécommunications avait pour objectif de souligner l’importance des nouvelles technologies pour développer la filière agribusiness.
« L’ambition du projet Agritech est de devenir une référence en Afrique en proposant des solutions concrètes pour le développement du secteur agricole. Le but est de créer à long terme une coopération d’acteurs qui vont œuvrer pour construire un écosystème résilient pour le devenir de l’agribusiness », a-t-on indiqué à cette occasion.
